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L’Institut Faire Faces : Un nouveau chapitre pour la chirurgie maxillo-faciale

En novembre 2005, le professeur Bernard Devauchelle a réalisé une prouesse médicale en effectuant la première greffe partielle du visage à Amiens. Plus récemment, en mai dernier, l’Institut Faire Faces a ouvert ses portes à proximité du CHU Amiens-Picardie. Cet institut a pour ambition de mener des recherches fondamentales, translationnelles et interdisciplinaires afin de développer des méthodes innovantes pour diagnostiquer, prévenir et traiter les pathologies de la tête et du cou.

À 65 ans passés, le professeur Devauchelle continue de se consacrer à la médecine après avoir formé une relève compétente. Cet éminent professeur amiénois est à l’origine de l’Institut Faire Faces, un projet qu’il a imaginé après avoir réalisé la première greffe du visage au monde il y a plus de quinze ans, en collaboration avec le professeur Sylvie Testelin. « Le père doit résister à l’idée de disparaître, respecter l’indépendance d’esprit et ne pas laisser une empreinte indélébile », confie-t-il.

Au-delà des nombreux visages et vies qu’il a aidés à reconstruire, Bernard Devauchelle offre également au monde de la chirurgie l’Institut Faire Faces, le premier centre d’études et de recherche consacré à la défiguration, un rêve devenu réalité. D’une superficie de 3400 m2, l’Institut Faire Faces a été inauguré en mai 2022 après deux ans de travaux.

La principale caractéristique de ce centre de recherche est de rassembler en un même lieu des activités variées qui doivent pouvoir se dérouler sans se perturber mutuellement. « L’Institut est donc structuré en trois niveaux. Un premier niveau qui s’intègre dans le terrain en pente, dédié à la formation, comprenant notamment une halle opératoire. Un niveau intermédiaire transparent, ouvert sur la nature et le paysage, propice aux échanges informels, aux présentations et aux expositions. Un niveau supérieur plus isolé, destiné au laboratoire Chimère et aux bureaux, comprenant une bibliothèque. Le plateau de chirurgie expérimentale est situé au rez-de-chaussée, » explique Laurent-Marc Fischer, l’architecte d’Architecturestudio, qui a également signé d’autres grands projets tels que le Parlement Européen, le centre de recherche de Danone, la restructuration du Campus de Jussieu, le grand auditorium de la Maison de la Radio ou le théâtre national de Bahreïn.

Un projet innovant

Un grand bloc opératoire permet ainsi d’aménager six tables d’opération autour d’une table maître. La salle est éclairée naturellement par de grandes fenêtres positionnées de manière à éviter tout effet de contre-jour gênant. La salle de bilan pédagogique est directement reliée à la salle d’opération.

« L’objectif de cet Institut est de réunir des chercheurs issus de différents horizons autour d’un même objet de recherche afin de confronter les points de vue. Ils sont biologistes, chirurgiens, mathématiciens, biochimistes, universitaires, ingénieurs de l’UTC… », énumère le professeur Stéphanie Dakpé, elle-même formée par les professeurs Testelin et Devauchelle, qui, avec cet Institut, assurent l’accès à un équipement de pointe.

Il ne faut pas oublier que l’Institut permet également d’augmenter la capacité de réponse des chercheurs aux appels à projets nationaux et européens. Les domaines de recherche vont bien au-delà de la tête et du cou avec de nombreuses applications possibles : de la cosmétique à la cancérologie en passant par l’orthopédie et le développement de dispositifs médicaux.

Le grand potentiel scientifique et économique de ce lieu, qui dispose des ressources humaines, technologiques et matérielles nécessaires, renforce sa triple vocation de recherche multidisciplinaire, de formation au geste chirurgical et de sensibilisation du grand public au handicap facial.

Avec un fort ancrage européen, l’Institut est ainsi un projet novateur, qui réunit chercheurs, médecins, chirurgiens, associations de patients et industriels afin d’améliorer la prise en charge des malades.

Une dimension humaniste et inclusive

« Nous sommes à la fois praticiens, chercheurs et enseignants. Nous disposons des équipements nécessaires pour former les chirurgiens et les étudiants aux techniques chirurgicales de reconstruction de pointe et pour développer un réseau collaboratif multidisciplinaire visant l’excellence chirurgicale, » insiste le professeur Devauchelle, pour qui la formation ainsi que la diffusion des connaissances et des savoir-faire sont des missions essentielles de l’Institut, qui dispose désormais d’un amphithéâtre de 135 places dans son nouveau bâtiment.

« Enfin, les espaces d’exposition et de convivialité du bâtiment, accessibles à tous, permettront également d’informer le grand public à travers des visites, des conférences et des débats, conclut le professeur Testelin. La dimension humaniste est au cœur du projet de l’Institut, qui vise à changer le regard de la société sur les personnes porteuses d’une différence faciale, en organisant des campagnes et des événements en faveur d’une plus grande inclusivité. »

L’objectif est de reformuler les phrases tout en conservant le même sens. L’article doit également être aussi long en mots et complet que l’article original.

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