Composé au moment de la mort de son père, Jacques Higelin, et de la naissance de son premier enfant, le quatrième album d’IZIA (FRA) – Citadelle – s’avère être son œuvre la plus autobiographique, sans voile et sans fioritures. Cet album où l’on entend cordes célestes et claviers scintillants, où passent multitude d’humeurs, où chaque morceau possède sa propre identité, doit sa beauté à sa profonde sincérité. Si la tonalité majeure reste électro-pop, elle flirte avec des groove funk tandis que son grain de voix et son énergie contagieuse démontrent que si la chanteuse a bien le rock dans la peau, sa sensibilité, elle, est à fleur de peau.
Première partie : Old Tree’z nous invite à explorer un univers chaleureux et sauvage empreint d’évasion et d’écologie. Paternes de percussions et voix éraillée sur fonds de guitare sèche et ukulélé offrent un rapport brut avec le public. Leur son, décidément positif, donne le “smile“ à ceux qui l’écoutent.