D’abord… ne rien faire !
Et oui, avant de sortir les chaînes pour condamner votre frigo, je vous conseille plutôt de vous observer… pour mieux comprendre. Les compulsions alimentaires sont complexes et peuvent être dues à des facteurs très variés. Pendant quelques jours, notez précisément quand, quoi et pourquoi selon vous, vous avez craqué. Cette observation fine vous donnera déjà des clés sur les déclencheurs… et vous affinerez d’autant mieux les solutions.
Un petit déjeuner stratégique
Si vous prenez un petit déjeuner (n’hésitez pas à le sauter si vous ne ressentez pas de faim), il est crucial de bien choisir vos aliments. En résumé : plus vous opterez pour des aliments sucrés, plus vos envies de sucre seront pressantes tout au long de la journée ! Exit donc la baguette confiture. Place aux œufs – au plat ou coque –, au fromage frais de chèvre ou brebis, à des tartinades d’avocat ou d’houmous. Et si glucides il y a, privilégiez le pain complet ou les flocons d’avoine.
Autorisez-vous des collations
Grignotage ne veut pas dire collation interdite. Grignoter, c’est manger plusieurs fois entre les repas, ce qui ne laisse jamais aucun répit à votre système digestif, sans parler bien sûr des calories inutiles comptabilisées sur votre journée. Si votre déjeuner a été équilibré mais frugal, il est possible que vous ressentiez une légère faim vers 17h. C’est le moment idéal pour manger un fruit frais, accompagné de quelques noix ou amandes. Et si la faim survient vers 18h30, mettez-vous aux fourneaux pour dîner tôt ! Votre sommeil n’en sera que meilleur.
Siroter, plutôt que grignoter
Si en télétravaillant devant l’ordinateur, vous avez le réflexe de tendre la main pour grignoter quelque chose, gardez toujours un verre ou une tasse remplie à portée de main. En veillant à une bonne hydratation, il est d’ailleurs fort probable que vos envies de grignotage diminuent. N’abusez pas du café et privilégiez les tisanes, le thé vert ou encore des eaux aromatisées. Une rondelle de citron ou d’orange dans votre carafe peut suffire à la rendre plus attrayante.
Contrez l’ennui
Faute de n’avoir rien d’autre faire… on se dirige instinctivement vers la cuisine. Mais quand la journée a été rythmée et bien remplie, l’idée ne nous ai même pas venue à l’esprit, n’est-ce pas ? Alors pensez à vous faire une « to do list » pour la journée, prévoyez au moins une petite marche d’un quart d’heure, anticipez vos menus de la journée…
Créez-vous votre rituel de diversion
Le grignotage est souvent un automatisme qui survient en cas de contrariété ou de stress. Alors pour le désactiver, créez un chemin différent dans votre cerveau et associez des comportements nouveaux. Par exemple, boire un verre d’eau, vous aérer dans le jardin, respirer une huile essentielle – lavande, géranium rosat, cannelle de Ceylan ou pamplemousse –, faire une séance de cohérence cardiaque… Et répéter précisément ce même rituel à chaque envie alimentaire. Bientôt l’association entre le déclencheur émotionnel et l’aliment-réconfort sera remplacé par une réponse différente, et surtout plus bénéfique pour vous.
Dormez-vous bien ?
Plus d’un tiers des français souffre d’au moins un trouble du sommeil. Le sujet est trop vaste pour être abordé ici, mais sachez seulement qu’un dérèglement du sommeil peut déséquilibrer les hormones de la faim et de la satiété : la ghréline et la leptine. Interrogez-vous donc sur la qualité de votre sommeil… car c’est là-dessus qu’il faudra travailler si l’origine de vos pulsions alimentaires y est liée.